Un constat avant tout clinique.
À ce jour, la science n’apporte pas encore de réponse définitive. Ce que l’on sait en revanche, c’est que les patients traités par ces techniques témoignent d’une amélioration significative : leurs souvenirs traumatisants perdent de leur intensité, les cauchemars s’espacent, les flashbacks s’atténuent. L’expérience clinique est unanime : les mouvements oculaires fonctionnent.
Solliciter plusieurs canaux sensoriels.
L’une des hypothèses avancées est que la stimulation oculaire et bilatérale mobilise plusieurs canaux sensoriels simultanément. En engageant la vision, mais aussi parfois l’audition ou le toucher (par des tapotements alternés), le cerveau serait amené à réactiver ses mécanismes naturels de traitement de l’information. Le patient peut alors accéder plus facilement à ses propres ressources internes pour limiter l’impact du traumatisme.
Relancer un processus figé.
Lors d’un choc, le cerveau se bloque :
Le corps peut se paralyser,
Le regard se figer,
Et le souvenir, lui, reste « coincé » dans la mémoire, comme une image en boucle accompagnée de son cortège d’émotions et de sensations.
C’est ce que l’on appelle une mémoire traumatique figée. Dans cet état, le temps psychique semble suspendu. L’événement appartient au passé, mais il continue d’envahir le présent.
Les mouvements oculaires, en recréant une dynamique alternée, semblent relancer le processus de digestion de l’information. Comme si le cerveau redémarrait là où il s’était arrêté.
Une nouvelle perception du souvenir.
En réactivant ces circuits neuronaux, le patient ne « gomme » pas son histoire. Mais il peut :
Modifier la perception de son souvenir,Réduire l’intensité émotionnelle qui y est liée,Et surtout, puiser dans ses capacités présentes pour reprendre le contrôle.Autrement dit, les mouvements oculaires permettent de passer d’une mémoire bloquée, figée dans le traumatisme, à une mémoire intégrée, qui appartient enfin au passé.
Une méthode en constante exploration.L’EMDR-IMO continue de faire l’objet d’études scientifiques. Mais au-delà des explications neurobiologiques, un fait demeure : l’efficacité clinique est bien réelle. C’est pourquoi ces approches occupent aujourd’hui une place de choix dans la prise en charge des troubles liés au stress post-traumatique et des souvenirs envahissants.
À ce jour, la science n’apporte pas encore de réponse définitive. Ce que l’on sait en revanche, c’est que les patients traités par ces techniques témoignent d’une amélioration significative : leurs souvenirs traumatisants perdent de leur intensité, les cauchemars s’espacent, les flashbacks s’atténuent. L’expérience clinique est unanime : les mouvements oculaires fonctionnent.
Solliciter plusieurs canaux sensoriels.
L’une des hypothèses avancées est que la stimulation oculaire et bilatérale mobilise plusieurs canaux sensoriels simultanément. En engageant la vision, mais aussi parfois l’audition ou le toucher (par des tapotements alternés), le cerveau serait amené à réactiver ses mécanismes naturels de traitement de l’information. Le patient peut alors accéder plus facilement à ses propres ressources internes pour limiter l’impact du traumatisme.
Relancer un processus figé.
Lors d’un choc, le cerveau se bloque :
Le corps peut se paralyser,
Le regard se figer,
Et le souvenir, lui, reste « coincé » dans la mémoire, comme une image en boucle accompagnée de son cortège d’émotions et de sensations.
C’est ce que l’on appelle une mémoire traumatique figée. Dans cet état, le temps psychique semble suspendu. L’événement appartient au passé, mais il continue d’envahir le présent.
Les mouvements oculaires, en recréant une dynamique alternée, semblent relancer le processus de digestion de l’information. Comme si le cerveau redémarrait là où il s’était arrêté.
Une nouvelle perception du souvenir.
En réactivant ces circuits neuronaux, le patient ne « gomme » pas son histoire. Mais il peut :
Modifier la perception de son souvenir,Réduire l’intensité émotionnelle qui y est liée,Et surtout, puiser dans ses capacités présentes pour reprendre le contrôle.Autrement dit, les mouvements oculaires permettent de passer d’une mémoire bloquée, figée dans le traumatisme, à une mémoire intégrée, qui appartient enfin au passé.
Une méthode en constante exploration.L’EMDR-IMO continue de faire l’objet d’études scientifiques. Mais au-delà des explications neurobiologiques, un fait demeure : l’efficacité clinique est bien réelle. C’est pourquoi ces approches occupent aujourd’hui une place de choix dans la prise en charge des troubles liés au stress post-traumatique et des souvenirs envahissants.