Un accident, une agression, un choc brutal… mais aussi parfois une succession de petites blessures psychologiques. Face à ces événements, le cerveau peut mettre en place un mécanisme de défense étonnant : bloquer une partie du souvenir. Problème : ce qui est mis de côté ne disparaît pas vraiment. Le passé revient alors sous des formes intrusives : cauchemars, flashs, images qui s’imposent sans prévenir. On sait, rationnellement, que l’événement appartient au passé. Mais le corps et l’esprit continuent de le revivre comme s’il se déroulait encore, ici et maintenant.
La mémoire traumatique, un piège invisible.
Ces réactions sont bien connues des spécialistes du psychotraumatisme. Elles traduisent ce qu’on appelle la mémoire traumatique : un souvenir non digéré, qui reste coincé dans le système nerveux et revient de manière incontrôlée. Pour certaines personnes, cela devient un véritable handicap au quotidien : peur constante, fatigue liée aux cauchemars, incapacité à tourner la page.
EMDR - IMO : remettre du mouvement dans le souvenir.
Depuis une trentaine d’années, des approches comme l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) et l’IMO (Intégration par les Mouvements Oculaires) se sont imposées comme des outils puissants pour traiter ces traumatismes. Leur principe est simple en apparence, mais redoutablement efficace : introduire des mouvements alternatifs et répétitifs, le plus souvent oculaires, mais parfois aussi sous forme de tapotements ou de stimulations sonores.
Cette alternance, qui engage les deux hémisphères du cerveau, agit comme un “déblocage” des circuits neuronaux : le souvenir peut enfin circuler, se réorganiser et trouver sa place dans le passé, sans envahir le présent.
Pourquoi ça marche ?
Les recherches et la pratique clinique montrent que ces méthodes agissent sur plusieurs leviers essentiels :
Là où le traumatisme enferme, l’EMDR - IMO rouvre un chemin. Un chemin vers la sécurité, le contrôle retrouvé, et parfois, une véritable cicatrisation psychique.
La mémoire traumatique, un piège invisible.
Ces réactions sont bien connues des spécialistes du psychotraumatisme. Elles traduisent ce qu’on appelle la mémoire traumatique : un souvenir non digéré, qui reste coincé dans le système nerveux et revient de manière incontrôlée. Pour certaines personnes, cela devient un véritable handicap au quotidien : peur constante, fatigue liée aux cauchemars, incapacité à tourner la page.
EMDR - IMO : remettre du mouvement dans le souvenir.
Depuis une trentaine d’années, des approches comme l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) et l’IMO (Intégration par les Mouvements Oculaires) se sont imposées comme des outils puissants pour traiter ces traumatismes. Leur principe est simple en apparence, mais redoutablement efficace : introduire des mouvements alternatifs et répétitifs, le plus souvent oculaires, mais parfois aussi sous forme de tapotements ou de stimulations sonores.
Cette alternance, qui engage les deux hémisphères du cerveau, agit comme un “déblocage” des circuits neuronaux : le souvenir peut enfin circuler, se réorganiser et trouver sa place dans le passé, sans envahir le présent.
Pourquoi ça marche ?
Les recherches et la pratique clinique montrent que ces méthodes agissent sur plusieurs leviers essentiels :
- Sortir de l’évitement
- Transformer la dissociation en outil thérapeutique
- Retrouver de la sécurité relationnelle, physique et psychique.
- Reprendre le contrôle.
- Vers une cicatrisation psychique.
Là où le traumatisme enferme, l’EMDR - IMO rouvre un chemin. Un chemin vers la sécurité, le contrôle retrouvé, et parfois, une véritable cicatrisation psychique.








