En psychothérapie, il n’existe pas de méthode universelle. Les praticiens disposent d’une palette d’outils thérapeutiques, qu’ils adaptent en fonction des besoins de chaque patient. Parmi eux : l’hypnose ericksonienne, la PNL, les thérapies comportementales et cognitives (TCC), l’analyse, la sophrologie, mais aussi des techniques plus spécifiques comme l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) et l’IMO (Intégration par les Mouvements Oculaires).
Ces deux approches partagent un objectif commun : traiter les traumatismes psychiques et les souvenirs envahissants qui empoisonnent le quotidien, comme dans le cas du stress post-traumatique. Leur efficacité est aujourd’hui largement reconnue, et elles constituent des outils majeurs dans le champ de la psychotraumatologie.
Pourquoi ces techniques sont si puissantes ?
L’EMDR comme l’IMO s’appuient sur un constat simple : après un choc (agression, accident, abus, violence conjugale, guerre, catastrophe naturelle, etc.), le cerveau conserve une empreinte traumatique qui ne s’efface pas spontanément. Elle revient sous forme de flashbacks, de cauchemars ou de réactions émotionnelles incontrôlables.
Les stimulations bilatérales – mouvements oculaires, tapotements, sons alternés – agissent comme un déclencheur neurologique qui aide le cerveau à retraiter l’information et à désamorcer la charge émotionnelle. En quelques séances, il est possible d’obtenir un soulagement significatif, parfois définitif.
Points communs entre EMDR et IMO.
Ces deux méthodes présentent plusieurs ressemblances :
Elles utilisent toutes deux des mouvements oculaires pour relancer le traitement naturel de l’information.
Elles ciblent les mêmes problématiques : traumatismes profonds ou réactions émotionnelles chroniques.
Elles déclenchent des réponses physiques, émotionnelles et sensorielles similaires (sueurs, accélération cardiaque, images intrusives, etc.) au cours du travail thérapeutique.
Elles sont généralement efficaces en peu de séances.
Leur formation de base pour les praticiens se déroule en deux niveaux (environ 16 heures chacun).
Des origines distinctes.
Malgré leurs ressemblances, ces approches n’ont pas la même histoire.
L’EMDR a été mise au point en 1987 par la psychologue américaine Francine Shapiro. Elle aurait observé que ses pensées négatives perdaient de leur intensité lorsque ses yeux se déplaçaient rapidement de gauche à droite. Elle a ensuite élaboré une méthode structurée, aujourd’hui validée scientifiquement et recommandée par l’OMS pour le traitement du stress post-traumatique.
L’IMO a vu le jour en 1989, grâce aux travaux des psychologues Connirae et Steve Andreas aux États-Unis. La Québécoise Danie Beaulieu a ensuite contribué à son développement et en a diffusé les principes à travers ses recherches et ses publications.
Des pratiques différentes
En IMO, le patient explore plusieurs directions dans son champ visuel, à son propre rythme, ce qui permet d’identifier les zones chargées en émotions et celles qui sont plus neutres.
L’IMO s’appuie sur des mouvements de poursuite visuelle continue (Smooth Pursuit Eye Movements), plus fluides et naturels, proches de ceux observés pendant certaines phases du sommeil.
Confort et contrôle
En IMO, le patient garde la maîtrise : il choisit la vitesse et l’amplitude de ses mouvements, ce qui favorise une relation de confiance et une forme de transe thérapeutique propice au travail psychique.
En EMDR, c’est davantage le thérapeute qui guide la stimulation, ce qui peut paraître plus directif.
Comment fonctionne l’IMO ?
Selon les recherches, la direction du regard serait liée au type d’information que le cerveau tente d’accéder (souvenirs visuels, auditifs, sensations corporelles, etc.).
En guidant le regard dans différentes directions alors que le patient se reconnecte à son souvenir traumatique, on stimulerait l’hippocampe, zone clé de la mémoire, et on favoriserait l’accès à de nouvelles informations. Cela permet de désamorcer la charge émotionnelle et de réorganiser le souvenir.
En conclusion.
L’EMDR et l’IMO partagent une même philosophie : aider le cerveau à digérer les expériences traumatisantes. Mais elles diffèrent dans leur histoire, leur technique et leur relation thérapeutique. L’EMDR, validée par de nombreuses études cliniques, est aujourd’hui une référence mondiale. L’IMO, plus souple et centrée sur le rythme du patient, séduit aussi par sa dimension relationnelle et totalement adaptative.
Quelle que soit l’approche, le rôle du thérapeute reste déterminant. Car au-delà des techniques, c’est la qualité de la relation thérapeutique qui ouvre la voie vers une véritable cicatrisation psychique.
En savoir plus sur l'IMO, Intégration des Mouvements Oculaires en Thérapie
Ces deux approches partagent un objectif commun : traiter les traumatismes psychiques et les souvenirs envahissants qui empoisonnent le quotidien, comme dans le cas du stress post-traumatique. Leur efficacité est aujourd’hui largement reconnue, et elles constituent des outils majeurs dans le champ de la psychotraumatologie.
Pourquoi ces techniques sont si puissantes ?
L’EMDR comme l’IMO s’appuient sur un constat simple : après un choc (agression, accident, abus, violence conjugale, guerre, catastrophe naturelle, etc.), le cerveau conserve une empreinte traumatique qui ne s’efface pas spontanément. Elle revient sous forme de flashbacks, de cauchemars ou de réactions émotionnelles incontrôlables.
Les stimulations bilatérales – mouvements oculaires, tapotements, sons alternés – agissent comme un déclencheur neurologique qui aide le cerveau à retraiter l’information et à désamorcer la charge émotionnelle. En quelques séances, il est possible d’obtenir un soulagement significatif, parfois définitif.
Points communs entre EMDR et IMO.
Ces deux méthodes présentent plusieurs ressemblances :
Elles utilisent toutes deux des mouvements oculaires pour relancer le traitement naturel de l’information.
Elles ciblent les mêmes problématiques : traumatismes profonds ou réactions émotionnelles chroniques.
Elles déclenchent des réponses physiques, émotionnelles et sensorielles similaires (sueurs, accélération cardiaque, images intrusives, etc.) au cours du travail thérapeutique.
Elles sont généralement efficaces en peu de séances.
Leur formation de base pour les praticiens se déroule en deux niveaux (environ 16 heures chacun).
Des origines distinctes.
Malgré leurs ressemblances, ces approches n’ont pas la même histoire.
L’EMDR a été mise au point en 1987 par la psychologue américaine Francine Shapiro. Elle aurait observé que ses pensées négatives perdaient de leur intensité lorsque ses yeux se déplaçaient rapidement de gauche à droite. Elle a ensuite élaboré une méthode structurée, aujourd’hui validée scientifiquement et recommandée par l’OMS pour le traitement du stress post-traumatique.
L’IMO a vu le jour en 1989, grâce aux travaux des psychologues Connirae et Steve Andreas aux États-Unis. La Québécoise Danie Beaulieu a ensuite contribué à son développement et en a diffusé les principes à travers ses recherches et ses publications.
Des pratiques différentes
- Sur les segments oculaires
En IMO, le patient explore plusieurs directions dans son champ visuel, à son propre rythme, ce qui permet d’identifier les zones chargées en émotions et celles qui sont plus neutres.
- Types de mouvements
L’IMO s’appuie sur des mouvements de poursuite visuelle continue (Smooth Pursuit Eye Movements), plus fluides et naturels, proches de ceux observés pendant certaines phases du sommeil.
Confort et contrôle
En IMO, le patient garde la maîtrise : il choisit la vitesse et l’amplitude de ses mouvements, ce qui favorise une relation de confiance et une forme de transe thérapeutique propice au travail psychique.
En EMDR, c’est davantage le thérapeute qui guide la stimulation, ce qui peut paraître plus directif.
Comment fonctionne l’IMO ?
Selon les recherches, la direction du regard serait liée au type d’information que le cerveau tente d’accéder (souvenirs visuels, auditifs, sensations corporelles, etc.).
En guidant le regard dans différentes directions alors que le patient se reconnecte à son souvenir traumatique, on stimulerait l’hippocampe, zone clé de la mémoire, et on favoriserait l’accès à de nouvelles informations. Cela permet de désamorcer la charge émotionnelle et de réorganiser le souvenir.
En conclusion.
L’EMDR et l’IMO partagent une même philosophie : aider le cerveau à digérer les expériences traumatisantes. Mais elles diffèrent dans leur histoire, leur technique et leur relation thérapeutique. L’EMDR, validée par de nombreuses études cliniques, est aujourd’hui une référence mondiale. L’IMO, plus souple et centrée sur le rythme du patient, séduit aussi par sa dimension relationnelle et totalement adaptative.
Quelle que soit l’approche, le rôle du thérapeute reste déterminant. Car au-delà des techniques, c’est la qualité de la relation thérapeutique qui ouvre la voie vers une véritable cicatrisation psychique.
En savoir plus sur l'IMO, Intégration des Mouvements Oculaires en Thérapie








